Un peu de gaieté et de légèreté dans ce monde brutal
Danses du folklore
portugais
Parfois, il faut s'accrocher !
Danser la chula
Ca commence jeune...
Et même très jeune !
Danses du folklore
portugais
Parfois, il faut s'accrocher !
Danser la chula
Ca commence jeune...
Et même très jeune !
Beauté des formes et des couleurs,
Beauté des plus nobles valeurs.
Cultiver la tendresse,
La douceur, la délicatesse.
Voir le sourire innocent
Dans les yeux d'un enfant.
Beauté des actes héroïques
Très loin des fiertés égotiques.
Beauté du monde en progression,
Beauté des âmes en ascension
Délaissant guerres et conflits stériles,
Ces anciens chef d'oeuvres en péril.
La Terre arrive à saturation,
Tape du pied et dit : "c'est non !"
La Terre n'absorbera plus
Les folies humaines, les abus.
Patiente bénévole,
Elle a joué son rôle,
Supporté les violations,
Avalé tous les poisons.
Mais voici arrivé le temps
Du grand basculement :
A chacun d'assumer
Ses responsabilités.
Plus de viriles dominations,
Plus d'inutiles compétitions,
Plus de laides cupidités,
De jalousies, d'hostilités,
Plus d'arrogantes supériorités,
D'humiliations, de cruautés.
Besoin d'amour, désir d'union
Seront nos vraies motivations.
Nos coeurs ouverts sauront alors
Inventer un nouveau décor.
Beauté des âmes éveillées,
Beauté d'un monde transfiguré !
Le deuxième degré marque l'apparition d'un doute, d'un oui mais..., d'un peut-être que... C'est une petite déchirure dans la carapace qui laisse entrer l'idée d'une autre chose possible.C'est un début d'ouverture sur le monde, un début de curiosité hors de son ego, un petit réveil de l'âme.
On se pose des questions, on se demande pourquoi l'autre agit ainsi, ce qu'il pense, ce qu'il ressent...
A un degré plus haut, on devient capable de sortir de ses convictions personnelles pour essayer de résoudre les situations. Le coeur s'ouvre. On voit plus haut et plus large. On reconnaît le positif et le négatif de chaque partie en confrontation et on propose un terrain d'entente. La confiance grandit et se fortifie.
Il y a actuellement un certain nombre de personnes, douées d'empathie et d'expérience, qui peuvent agir dans ce sens. Ce sont elles qui deviendront les leaders car seules capables d'avoir une vision juste des situations, des problèmes et des actions à mener, non pas le foisonnement de jeunes technocrates aux belles paroles stériles.
Ces leaders seront un exemple pour beaucoup de gens qui reconnaîtront en eux la vérité, la sincérité, l'abnégation, la générosité d'âme. Leur seul comportement suffira à attirer les âmes égarées et à donner la volonté de les imiter. Ils sauront apaiser les esprits, redonneront la confiance en l'umanité, et nous aurons fait un premier pas sur le chemin de notre évolution.
Nous vivons les derniers soubresauts d'une époque inédite de notre histoire terrestre. Nous marchons irrésistiblement vers notre évolution spirituelle.
Pour cela, il va nous falloir abandonner la partie animale en nous qui oppose, qui scinde et qui divise. Nous n'avons plus besoin de lutter pour nous emparer les premiers du mammouth afin d' assurer notre survie, mais notre subconscient perpétue le souvenir de notre Néanderthal intérieur.
L'autre est un ennemi potentiel, un danger potentiel, un prédateur potentiel.
Au premier degré, nous sommes donc dans le noir et blanc, la face à face, le pour ou le contre, le bien et le mal, le moi et les autres...
Nos idées se combattent, nos pensées s'affrontent, nos sentiments divergent, nos émotions éclatent et nos corps se déchirent.
Bien sûr, nous avons raison et l'autre a tort. Nous sommes dans le camp du bien et l'autre dans celui du mal. Nous sommes parfaitement unilatėraux, radicaux, figés dans notre certitude, confortés par l'opinion de nos compagnons de lutte (qui n'ont pas intérêt à moduler leur point de vue, sous peine de lynchage verbal ou médiatique).
Nous construirons ensemble
Une oeuvre d'harmonie
Où personne ne tremble
De crainte pour sa vie.
Instaurons la confiance,
L'entraide et l'amitié,
Reprenons la conscience
De nos liens oubliés !
L'homme peut être bestial
Ou empli de douceur,
Mû par l'arme du mal
Ou guidé par son coeur.
Un jour prochain viendra
Où notre humanité
Enfin rejettera
Toutes les cruautés.
Elle rêvera de bâtir
Une terre de liberté
Cultivant le sourire,
L'amour et la beauté.
Elle n'écoutera plus
Les murmures infâmes,
Son âme résolue
Saura donner l'alarme.
Son intuition nouvelle
Viendra comme par magie
Festonner de dentelles
Les rythmes de sa vie.
Plus de longues reflexions,
Lourdes et incertaines,
Plus d'approximations,
Plus d'erreurs, plus de chaînes !
La vérité cachée
Viendra en un éclair
Révéler ses secrets,
Dévoiler ses mystères.
Nous saurons diriger
Sans une hésitation,
Notre vie désormais
Libre de ses prisons.
Nous sentirons toutes choses
Avant même d'y songer,
En connaîtrons les causes
Les buts et les effets.
Finis les faux-fuyants,
Les abus, les mensonges,
Nous bannirons gaiement
Ces laideurs qui nous rongent !
Nous serons transparents,
Et nos moindres pensées,
Nos moindres sentiments
Apparaîtront d'emblée.
Rude épreuve pour l'ego
Qui perdra toute chance
De jouer les héros,
D'enfler son importance.
Il sera démasqué
Dès le premier abord
Et ridiculisé
Sans l'ombre d'un remords.
Seule pourra subsister
La vérité de l'être
En toute sincérité,
Au delà du paraître.
Ainsi les hommes sages,
Pour toute identité,
N'auront qu'un seul visage :
Leur Esprit incarné.
Je suis démodé,
Je ne suis pas engagé,
Je suis à la traîne,
Je n'suis pas lesbienne.
Allo maman, bobo,
Comment tu m'as fait, j'suis pas homo !
J'suis pas non plus écolo,
J'défends pas les animaux,
J'suis pas féministe,
Non, je n´suis pas wokiste !
J'suis pas bi, j'suis pas trans,
Je n´suis pas tendance.
J'suis pas Charlie, j'suis pas Ukraine,
J'veux pas la guerre, j'ai pas la haine.
J'suis pas pucé,
J'suis pas tatoué,
J'fais pas de selfies
De mon nombril.
Mon truc à moi, c'est la nature,
Sans prétentions, sans fioritures.
Rien à prouver, rien à brandir,
Juste une flamme à entretenir :
Petite étincelle de vie,
Petite âme épanouie
Qui patiemment attend son heure,
Là, tout au fond de nos coeurs.
HAZBIN
Un jour, un homme riche donna un panier rempli d'ordures à un homme pauvre.
L'homme pauvre lui sourit et partit avec le panier. Il le vida et le nettoya puis le remplit de fleurs magnifiques.
Il retourna chez l'homme riche et lui rendit le panier.
L'homme riche s'étonna et lui dit : "Pourquoi m'as-tu donné ce panier rempli de belles fleurs alors que je t'ai donné des ordures ?"
Et l'homme pauvre répondit : "Chaque personne donne ce qu'elle a dans le coeur."
La fierté et la honte sont pour moi parmi les pire fléaux de notre société.
Pourquoi serions-nous fiers de ce qui est indépendant de notre travail personnel, de nos efforts, de notre persévérance ?
La phrase que j'exècre le plus au monde est : "Je suis fier de toi !". De quel droit peut-on se permettre de tirer fierté des mérites d'une autre personne, d'en tirer profit, outre le fait que l'on rend l'autre dépendant de notre jugement, surtout si c'est un enfant. Car qui dit fierté dit risque de décception.
Ainsi, beaucoup d'humains sont fiers de leur niveau social, de leur physique, de leurs ancêtres, de leurs enfants, de leur patrie.... alors qu'ils n'ont aucune responsabilité dans l'affaire.
De même, pourquoi avoir honte d'un père ivrogne, d'un ancêtre miséreux, d'un nez trop long, d'un logement trop modeste, d'un enfant handicapé ?
La fierté et la honte sont des sentiments entièrement esclaves du regard de l'autre, du jugement social, ou celui que l'on suppose. Il y a des normes implicites, des règles morales et sociales autrefois imposées par la religion, et aujourd'hui relayées par les médias.
La seule raison d'être fier, c'est d'avoir réussi une tâche ardue, d'avoir surmonté un gros obstacle alors qu'on ne s'en croyait pas capable. On ne peut être fier que de soi-même.
Et l'on peut être honteux d'avoir mal agi, d'avoir manqué de compétence, de tact, de courage, de volonté.... Mais il est toujours possible de réparer nos erreurs. La honte ne doit être que passagère, la fierté aussi.
En devenant plus adultes, nous transformerons la fierté en satisfaction de l'oeuvre accomplie, en contentement voire en gratitude envers soi-même et l'univers. Nous transformerons la honte en remise en question, en prise de conscience et en capacité de se surpasser.