En bas de l'échelle
Nous vivons les derniers soubresauts d'une époque inédite de notre histoire terrestre. Nous marchons irrésistiblement vers notre évolution spirituelle.
Pour cela, il va nous falloir abandonner la partie animale en nous qui oppose, qui scinde et qui divise. Nous n'avons plus besoin de lutter pour nous emparer les premiers du mammouth afin d' assurer notre survie, mais notre subconscient perpétue le souvenir de notre Néanderthal intérieur.
L'autre est un ennemi potentiel, un danger potentiel, un prédateur potentiel.
Au premier degré, nous sommes donc dans le noir et blanc, la face à face, le pour ou le contre, le bien et le mal, le moi et les autres...
Nos idées se combattent, nos pensées s'affrontent, nos sentiments divergent, nos émotions éclatent et nos corps se déchirent.
Bien sûr, nous avons raison et l'autre a tort. Nous sommes dans le camp du bien et l'autre dans celui du mal. Nous sommes parfaitement unilatėraux, radicaux, figés dans notre certitude, confortés par l'opinion de nos compagnons de lutte (qui n'ont pas intérêt à moduler leur point de vue, sous peine de lynchage verbal ou médiatique).