Libertés fondamentales
Les avions-nous oubliées...? Nous sommes-nous lentement et mollement laissés glisser vers une obéissance plus ou moins consentie ? Par paresse, par manque de courage, par confort, par inconscience...?
Mais un événement aussi subit qu'inattendu est venu secouer nos esprits et précipiter le réveil. Peut-être...
L'avenir nous dira si nous allons continuer à marcher courbés dans les dédales d'une démocratie de plus en plus obscure ou nous redresser, retrouver notre dignité et nos valeurs fondamentales d'être humains libres de disposer de leur corps, de leurs pensées, de leurs actes, de leur vie, de leur destin.
Pour cela, il faudra "tuer le père" de nos sociétés hiérarchiques. Il faudra éliminer définitivement le conditionnement paternaliste qui paralyse nos cerveaux. Il faudra arrêter de tout attendre du chef, du président, du patron, du directeur, du maître. Des siècles de ce régime nous ont montré les pathologies qu'il a engendrées : rébellion, violence, dépendances, sado-masochisme, soumission, maintes souffrances, complexes, frustrations et folie.
Nous devrons redécouvrir notre être à part entière, redevenir les souverains de nous-mêmes, ne plus attendre les directives d'un plus "haut" que soi, ne plus dépendre des compliments ni des blâmes comme des enfants qui n'ont pas grandi, ne plus laisser des facteurs extérieurs dicter nos comportements. Seule notre âme doit être notre véritable guide. Elle sera notre éducatrice et nous apprendra à agir avec sagesse et à exécuter nos tâches en toute conscience, sans avoir besoin de l'approbation ou la désapprobation d'un supérieur. Car l'oeuvre, quelle qu'elle soit, se réalisera dans la confiance et le respect mutuels. Ce n'est pas une utopie, nous en sommes capables.
Retrouvons notre dignité et notre joie d'être nous-mêmes ! Retrouvons la paix, la gloire, la verticalité, la force, la puissance de notre nature divine !
Laissons à chacun la liberté d'exprimer ses choix et ses convictions sans jugement.
Poèmes pour enfants
Le ver de terre
Ver de terre biscornu,
Pourquoi te tortilles-tu
Tant et plus ?
-Ne vois-tu pas,
Gros bêta,
Que je danse la samba ?
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Métamorphose
Quelle est cette silhouette
Qui pointe à l'horizon ?
Est-ce une cacahuète
Enrobée de coton ?
-Non, madame la chouette,
C'est mon bébé cocon
Qui bientôt, je le souhaite,
Deviendra papillon.
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Les nuages frivoles
Amidonnent leurs jupons
Et fièrement s'envolent
Vers d'autres horizons...
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Une fleur déployée
A laissé en offrande
Son pollen d'amitié
A l'abeille gourmande
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Le phare
Comme un I majuscule
Au bord d'une page blanche,
Jamais tu ne recules
Devant la tâche immense
De guider les navires,
Jolies lettres dansantes,
Qui s'enroulent et s'étirent
Sur les lignes mouvantes.
Et les vagues d'argent,
En virgules sonores,
Ponctuent correctement
Des phrases qui s'évaporent...
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Querelle dans la cuisine
Je tique et je taque,
Dit un jour de Pâques,
L'horloge à l'attaque.
Je ripe et je râpe,
Rétorqua la râpe,
Posée sur la nappe.
Que voulez-vous que je fasse
Dans mon palace de glace ?
Dit le glaçon avec raison.
Moi, je brisse et je brosse,
Dit le balai-brosse
A l'humeur féroce.
Et moi je fais tout,
Dit le grand faitout,
Pas jaloux du tout !
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Etrange portrait
Tranquillement je prenais
Mon petit déjeuner
Quand Picasso entra,
Ses pinceaux sous le bras.
Et voilà le café
Dans mon nez !
La cuillère
A l'envers !
La serviette
Sur ma tête !
La tartine
Sur ma poitrine !
Et la confiture
Sur mes chaussures !
Catastrophe ! C'en est trop !
Dis-je avec pessimisme.
Non, répondit Pablo,
Ce n'est que du cubisme !
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Nos amies les bêtes
Ne piétine pas la fourmi,
Elle te dira "merci, merci !"
N'attrape pas le papillon,
Il t'offrira un tourbillon.
N'écrase pas l'escargot,
Il te donnera un gros bécot.
Ne tire pas la queue du chat,
Et dans tes bras, il ronronnera.
Ne tape pas le chien fidèle,
Il te vouera un amour éternel.
Regarde vivre les aminaux,
Pour toi le monde sera plus beau !
Vanités
Je flotte, dit fièrement le bouchon
Moi, je nage, rétorque le poisson
Je navigue, affirme le vaisseau
Je me mouille, répond le sable chaud
Je gouverne, s'écrie le gouvernail
J'abrite, renchérit le corail
Je conserve, s'enorgueillit le sel
Je découvre, réplique la caravelle
C'est bien beau tout ça,
Dit la mer d'un ton narquois,
Mais que feriez-vous sans moi ?
Sacré Gérard !
G. Depardieu dans une interview :
Question : Où habite Dieu ?
Réponse : Dieu, il habite là où on le laisse rentrer.
Devine la couleur...!
A vos méninges, les enfants !
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Impétueux, je rends Rayonnant olympique,
Le sang plus effrayant, Souriant et dynamique,
Le feu plus réchauffant, J'habille de lumière
Le pinceau plus puissant, La jonquille printanière.
Les sourires éclatants. Même la marguerite
Qui suis-je ? Joyeusement m'invite
A trôner, impérial,
Au coeur de ses pétales.
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Immense et généreux, J'ai le pouvoir inné,
Je projette mes cieux Quand le soir est tombé,
Dans l'océan radieux, De métamorphoser
Le fleuve majestueux, Le soleil embrasé
Et aussi dans les yeux En spectacle sacré ;
De tous les amoureux. J'aime aussi colorer,
Entière ou en quartiers,
La saveur parfumée
D'un fruit vitaminé.
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On me dit élégant, J'appartiens, ô bonheur,
Austère ou menaçant ; A la reine des fleurs !
Obscure est ma demeure, J'apporte ma tendresse
Absolu, je fais peur A vos coeurs en détresse ;
Mais la lumière traitre Même si ma pâleur
Peut me faire disparaître. Semble terne pudeur
Face au feu plein d'ardeur,
Elle offre sa douceur
Au poète rêveur.
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Si mon air imposant Je ne me lasse guère
S'apparente au néant, De recouvrir la terre
Si ma rigueur glaciale D'un tapis délicieux,
N'est en rien amicale, Pour le bonheur des yeux.
Si ma neutralité Les feuillages charnus
Semble inerte et figée, Célèbrent ma venue
Symbole de pureté, Jusqu'à ce que l'automne
Je suis immaculé. Fatalement m'abandonne.
(solution : rouge, jaune, bleu, orange, noir, rose, blanc, vert)
Quelques citations
Sri Aurobindo
" Vois Dieu partout et ne te laisse pas effrayer par des masques. Crois que tout mensonge est une vérité en destruction ; tout échec, une efficacité dissimulée ; toute faiblesse, une force qui se cache à sa propre vue ; toute douleur, une extase secrète et violente. Si tu le crois fermement et inlassablement, à la fin tu verras le Tout-Vrai, le Tout-Puissant et le Tout-Heureux et tu en auras l'expérience."
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La Mère
"La surface de la vie est facile à comprendre ; ses lois, ses mouvements caractéristiques, son utilité pratique (...). Par contre il nous est extrêmement difficile d'acquérir l connaissance des profondeurs de la vie, de ses secrets puissants et ses grandes lois cachées qui, en fait, déterminent tout."
"Pourquoi les hommes veulent-ils adorer ? Il vaut beaucoup mieux DEVENIR qu'adorer. C'est la paresse de changer qui fait qu'on adore."
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Satprem
"Pour chacun il y a une misère ou une peine particulière qui est son outil de transformation."
"Et si, de nous, quelque chose reste dans la prochaine espèce, ce sera bien le rire et l'humour."
Doux réveil
La Terre a dit : "Assez !
Laissez-moi respirer !
Vous m'avez exploitée,
Je vous ai tout donné.
Votre course effrénée
Vous avait aveuglés,
Vous voilà condamnés
A l'immobilité.
Allez-vous profiter
De ce moment de paix
Pour calmer vos folies,
Vos besoins, vos envies
Toujours inassouvis ?
Allez-vous renoncer
A la soif de pouvoir
Qui rend votre âme noire
Et grises vos pensées ?
Au pays de l'oubli,
Vous aviez occulté
Ce qu'est la vraie beauté,
La profonde amitié
Et le sens de la Vie.
Vous voilà confinés,
Forcés à méditer,
Et vous redécouvrez
Peu à peu les valeurs
Enfouies à l'intérieur.
Gratitude et respect
Trouvent grâce à vos yeux,
Joie, solidarité
Apparaissent précieux.
Le vide est compensé
Dans le trop, dans l'excès,
Quand l'amour est présent,
Le peu est suffisant.
Le peu devient géant,
Le trop devient néant
Pour l'être qui s'éveille
D'un long, très long sommeil."